Les mots du proriétaire:
ELNI est un NE QUID NIMIS construit en 1989 et terminé d'équipement en novembre 1990.
Elni est l’avant dernier Ne-Quid-Nimis construit et l’un des seuls en construction
professionnelle intégrale.
La coque pontée et structurée a été spécialement fabriquée en résine isophtalique par le chantier de Soubise pour un contremaître du chantier Amel. L’intérieur du bateau est entièrement réalisé par le chantier Amel.
Le moule a été transformé de façon à rehausser le pavois et le pont de 10 cm à l’avant. De ce fait, le pont est mieux protégé de la mer et le guindeau est caché à l’intérieur de la baille à mouillage.
Longueur de coque: 10,30 m ; Longueur au pont avec la plateforme ceinturée de balcons: 10, 70 m
Longueur à la flottaison : 9,50 m ; Beau maxi : 3,56 m.
Tirant d'eau: 1,10 m dérive haute ; 2,60 m dérive basse.
Poids en ordre de marche mesuré au peson : 6400 kg
Expertise du bateau au printemps 2008 par Claude Roy, expert maritime reconnu de la
région Bretagne, et « expert maritime près la cours d’appel de Rennes, recommandé du
C.E.S.A.M » (Il expertisait pour les 5 mutuelles françaises).
Visitant plus de 300 voiliers par an, il a dit ne voir que deux ou trois bateaux de cette qualité et entretien. Il a expertisé le bateau à 86 000 euros hors effets personnels.
Construction
1. ELNI est un NE QUID NIMIS construit en 1989 et terminé d'équipement en
novembre 1990.
Longueur de coque : 10,30 m ; Longueur au pont avec la plateforme ceinturée de
balcons: 10, 70 m
Longueur à la flottaison : 9,50 m ; Beau maxi : 3,56 m.
Tirant d'eau : 1,10 m dérive haute ; 2,60 m dérive basse.
Poids en ordre de marche mesuré au peson : 6400 kg
2. Construction en polyester isophtalique monolithique sur moule femelle.
œuvres vives en monolithique avec 6 lisses en « Oméga » structurelles.
oeuvres mortes en sandwich balsa 16 mm vers l'intérieur sauf aux extrémités, liaison
pont / coque et éléments structurels stratifiés.
Nota : le sandwich dit « vers l’intérieur » est rapporté à l’intérieur de la coque d’épaisseur identique à une construction monolithique intégrale. Cette solution technique apporte les avantages du sandwich « équilibré » qui sont la rigidité structurelle et l’isolation, sans les inconvénients du délaminage en cas de choc. Vu l’échantillonnage, la peau extérieure se suffirait à elle-même, et un éventuel perçage impliquerait un choc beaucoup plus violent qu’un sandwich équilibré. L’inconvénient est un poids légèrement supérieur, mais il s’agit d’un voilier à vocation hauturière.
3. Liaison pont / coque stratifiée intérieur et extérieur.
4. Les œuvres vives ont reçu un traitement préventif époxy HEMPEL d’origine.
5. « crash box » anticollision sur 4 mètres de longueur, du brion d’étrave à la base de la
quille et du moteur au tableau arrière : mousse polyuréthane recouverte par une
stratification polyester de 10 mm d’épaisseur sur 70 cm de largeur.
6. Cloison étanche arrière (CP 16 mm stratifiée sur les deux faces) en avant du coqueron de poupe.
Cloison étanche avant ( CP idem ) en arrière du puits à chaîne.
7. Coqueron arrière auto videur avec nable.
8. Lest de 2200 kg en gueuses de plomb, scellé dans les fonds à la résine de coulée et
recouvert d’une stratification époxy de 10 mm d’épaisseur sur 70 cm de largeur.
9. Les varangues servent de cloison pour les 2 réservoirs à eau douce en polyester
intégrés dans les fonds, traités au gelcoat alimentaire.
10.Dérive profilée en CP stratifiée à l’époxy, lestée de 50 kg de plomb. Dérive démontée
et Cales nylon changées en 2006. Axe inox plein 316 L diamètre 35 mm.
11.Safran polyester. Mèche inox 35 mm pleine. Crapaudine inox 10 mm démontable
facilement.
Les qualités d’Elni
La première qualité de ce bateau est sa très belle qualité de construction, de finition et sa
solidité.
La sécurité passive d’Elni est exemplaire grâce à ses deux cloisons épaisses étanches, à son compartiment moteur totalement étanche en cas de rupture du joint et à son double fond sur 90 % de la longueur de flottaison, constitué de 4 m de crash box et de 4 m de réservoirs recouvrant totalement les fonds. C’est l’unique NQN construit de la sorte. Le patron du chantier jugeait ce NQN « incoulable ».
C’est un vrai bateau de haute mer pensé dans les moindres détails :
- Tous les évents (eau, gasoil), l’échappement moteur et tous les aérateurs de pont sont équipés de vannes pour éviter en cas de chavirage les entrées d’eau, les mélanges de fluides et le noyage du moteur.
- De nombreuses autres choses sont à apprécier à bord, comme la hotte aspirante au-dessus de la gazinière, les coffres ventilés et les panneaux de couchettes montés sur patin antivibrations !
- Son importante autonomie en eau et gasoil, pour un bateau de moins de 11 mètres, permet d’envisager sans crainte les traversées océaniques les plus longues.
- Enfin, Elni bénéficie d’un plan de pont large et sécurisant. C’est un bateau qui mouille peu (formes étudiées pour) avec un cockpit agréable par tous les temps grâce au pare-brise et à la plateforme bien conçue.
Une autre qualité d’Elni est l’intelligence de son système de dérive. La dérive en CP époxy faiblement lestée descend seule, mais elle flotte lorsqu’elle est démontée !
Elle ne nécessite donc aucun palan de relevage, mais un simple bout en direct revenant sur un winch 16.
Elle est démontable au mouillage par un homme seul en apnée muni d’une clé de 17 et d’un marteau. On le fait en 15 minutes. L’axe inox graissé dans l’amorce de quille en polyester (grippage impossible) sort d’un petit coup de marteau après dévissage de la rondelle de blocage. La dérive à la flottabilité légèrement positive est extraite sans effort du puits et vient se positionner gentiment à la verticale le long du bordé. Une drisse passée dans le trou de l’axe permet de la remonter au winch sur le pont.
Le remontage nécessite par contre d’être deux, car il faut tenir la dérive pour rentrer l’axe.
L’intérieur du puits moulé d’une seule pièce avec l’embryon de quille est entièrement
accessible par le dessous (le bras rentre jusqu’en haut).
Le moteur d’origine toujours parfaitement entretenu (le livret l’atteste depuis la mise à l’eau) démarre au quart de tour quelles que soient les conditions (températures négatives), ne consomme pas d’huile et ne fume pas, ayant aujourd’hui environ 4748 heures.
Sa consommation invariante de 1,6 litre/heure à 2300 tours/minute et le réservoir inox de 220 litres garantissent une autonomie largement au-dessus de la moyenne des bateaux de voyage de cette taille.
Le chauffage central Webasto gasoil puissant dont il est équipé, la douche très bien conçue, ainsi qu’une bonne isolation thermique et phonique, ont permis des navigations hivernales.
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